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Quetzilla, fine plume du street art

Natif d’un petite ville d’Ardèche, Quetzilla vit à Lyon depuis un peu plus de 4 ans. Il a commencé à s’intéresser à l’art après avoir étudié à l’école d’arts de Bellecour. Pour lui, le street art n’est pas un travail mais une passion, un besoin d’expression libre. « L’art urbain est sans limites et n’a pas de lois, il est indépendant du système dans lequel on vit. ». Le sens qu’il donne au street art est sur des bases de partage, il partage son art avec n’importe qui : « Ce qu’il y a d’unique dans le street art, c’est que c’est l’art qui vient aux gens, qu’ils aiment ou qu’ils soient choqués».

Cheminer de l’émotion… à l’idée … au dessin…

Le moteur principal de son travail est de se faire plaisir et de se sentir libre dans son art. « C’est la clé. Je travaille en fonction de ce que je ressens, en fonction des évènements et des choses que j’aime comme la musique qui constitue une de mes plus grandes sources d’inspiration ». Pour arriver a créer dans la rue, Quetzilla est passé par l’illustration. Avec cette technique, il veut pouvoir retransmettre une émotion plus puissante que les mots. « Illustrer sur une feuille ou un cahier ça n’a pas d’impact, alors si tu veux partager ton travail, la rue te donnera un retour ». Pour lui, la ville est aussi une grande galerie avec des murs qui évoluent chaque semaine en fonction des évènements, de l’émotion des gens… Comme les informations et les photos de magazine…

Concernant son approche de la peinture, son style se base sur la richesse des représentations mythologiques et des civilisations. Il est en constante évolution, il se rattache aux racines par ses motifs et ses formes mais se transforme en fonction du message. Quetzilla ne veux pas s’enfermer dans un style mais dessine plutôt en fonction de l’idée. « Si on fait toujours la même chose il n’ y a plus d’évolution et pas de plaisir. ». La transmission et l’initiation d’un public jeune est également, la notion de partage est pour lui une réussite.

Du précolombien au hip hop.

Les principaux artistes et thèmes desquels il s’inspire sont le hip hop avec par exemple J Dilla, Madlib, M.C. Escher… ou les Civilisations disparues, et également dans les arts graphiques : Van Gogh, Jean Dubuffet, J.M. Basquiat, Robert Combas, Mr Walter, Alvaro Tapia Hidalgo ou Goddog.

Les motifs que Quetzilla dessine proviennent également des influences mexicaines et des civilisations du monde. Il s’intéresse beaucoup aux mythes, aux codes appartenant aux civilisations. La sculpture est une grande source d’inspiration dans les civilisations précolombiennes, il en extirpe les formes, les représentations et les motifs. Ses personnages sont d’ailleurs toujours représentés de profil comme chez les mayas ou les egyptiens. La « clé de vie » est un symbole qu’il reprend souvent : « au temps des pyramides seul les pharaons pouvaient prendre ou rendre la vie… ».

Des surfaces variées et du détail.

Quetzilla ne s’attache pas à un support en particulier mais travaille sur divers supports : papier, carton, bois, toile…et bien-sûr la rue qui représente une multitude de supports. Le rendu change en fonction du support, et celui ci lui apporte parfois de nouvelles idées. Entre collages et artworks, il utilise principalement de l’encre de chine, les Poscas et l’acrylique. Le spray est surtout utilisé pour des fonds unis ou pour travailler en pochoirs. Assez critique sur sa pratique, Quetzilla avoue qu’il manque encore de technique et de précision dans le geste après 2 années de pratique. L’un de ses objectifs sera d’améliorer cette technique dans les prochaines années.

Les premiers collages ont été difficiles a poser par manque de matériel et une préparation qui ne tenait pas. Mais après quelques échecs on fini par trouver la recette.

Ses objectifs sont crescendo et vont de l’évolution technique que nous avons précédemment abordé, aux expositions auxquelles il voudrait participer, les collaborations avec d’autres artistes et puis bien sur, un jour peut être vivre du street art.

Adresses ou sites web perso de Quetzilla.

http://instagram.com/quetzilla_artworks

https://www.facebook.com/quetzilla.qtza

https://twitter.com/QuetzillaArt

http://quetzilla-street-art.tumblr.com/

A venir www.quetzilla.com

Galerie de Quetzilla.

2 réflexions sur “Quetzilla, fine plume du street art”

  1. Ping : Quetzilla rue thevenet, Lyon 4e - STREET-ART-LYON

  2. Ping : Y?not, expo "non essentiel" - STREET-ART-LYON

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